Tu connais cet adage :
Après l’effort le réconfort
Source : Inconnu
Tu sais, c’est un truc de motivation : courage l’ami, plus tu souffres maintenant, plus ta récompense sera à la hauteur.
Le réconfort.
Tu te rends compte de ce que ça implique ?
Que le bénéfice de tes actions arrivera plus tard (pour ne pas dire après ta mort). Alors écoute, je vais faire simple : je n’ai qu’une philosophie (cette ref c’est pour faire écho à Ophélie Winter juste en dessous).
Rien ne remplacera jamais le bénéfice immédiat !
Je t’ai déjà raconté comment j’avais commencé le crossfit ?
Cela faisait déjà un moment que je me cherchais un sport qui me plaisait vraiment. Je cherchais quelque chose de puissant, quelque chose qui pourrait me reconnecter à mon corps, comme le yoga le faisait déjà, mais plus intense. J’ai été gymnaste dans ma jeunesse, et je cherchais quelque chose qui s’en rapproche. Je voulais que mon corps redevienne mon ami.
J’ai essayé à peu près tous les styles de fitness alors si tu veux j’avais établi une liste assez précise que tout ce que je détestais dans le sport.Et puis il y a eu les attentats de Nice.
Je te jure que ça semble dingue et pourtant j’ai pensé à ces événements et je me suis dit qu’une bonne condition physique pourrait un jour me sauver la vie.
En fait c’était pas l’esthétique qui me motivait, c’était ma condition physique.
Je ne le savais pas encore mais l’avantage de la condition physique sur l’esthétique c’est que le résultat est BEAUCOUP plus rapide.
Au final je n’ai pas eu (encore) à affronter de dragons ou d’attaque de ninjas et je m’en réjouis.
En fait je cherchais un sport qui me mettrait dans une situation où je saurais EN TEMPS REEL ce que j’avais à gagner.Si je suis tout à fait honnête avec toi, s’il avait existé quelque part des salles de simulation d’attaques de ninjas j’y aurais passé toutes mes journées.
Le jeu !
Je peux courir des heures en jouant, sauter sur un trampoline, grimper à peu près partout, mais si tu me dis de le faire dans le vide pour avoir des belles fesses… Je n’y arrive pas. Tout simplement.
Pourtant j’aime bien l’idée d’avoir de belles fesses. Et tu vois dans le business j’ai compris que c’était la même chose : je n’étais motivée par rien. Gagner de l’argent, toujours plus d’argent, c’est agréable mais pour l’avoir vécu ça donne pas envie de se lever le matin, juste d’en dépenser un peu pour que tout ce boulot soit fait par quelqu’un d’autre.
La certitude qu’on fait ce qu’il faut, c’est la FOI.
Je n’ai pas dit « l’objectif » ou « le focus », j’ai dit la foi.
- L’objectif en vérité c’est juste une étape. Il est SMART (Spécifique, Mesurable, Accessible, Réaliste et Temporel).
- Le focus, c’est le point là bas, qu’on veut atteindre en réalisant ses objectifs.
- La foi, c’est avant, bien avant. C’est ce qui te permet de choisir le bon focus.
En réalité, je me cherchais un sport en pensant vouloir devenir bonne, mais tout ce que je voulais c’était devenir forte.
Est ce que grâce à cette révélation j’ai croisé le sport que j’aime ou est ce que c’est en changeant mon focus que j’ai appris à aimer ce sport et n’importe quel autre ?
Cette question, tu trouveras la réponse. (Spoiler alert : les deux mon général)
Passer de la contrainte au plaisir
C’est comme marcher pour aller d’un point A à un point B.
Si je ne sais pas ou je vais, je m’ennuie (Contrainte).
Si je veux arriver trop vite, je m’agace (Ambition).
J’apprécie le voyage (Plaisir).
Voila ce qui me donne la foi.Je veux t’aider à passer de la contrainte au plaisir, c’est le fondement de ma méthode et je dispose de pleins d’outils pour t’y accompagner.
Et tu sais pourquoi j’ai autant d’outils ?
Parce que je prends un plaisir fou à les collecter, les chercher, les créer, les compiler, les améliorer…
Pour arriver à ce moment où la question « combien d’heures tu bosses par semaine » me semble un mystère. J’hésite entre « tout le temps » et « jamais ».
Fanny