Written by: Aligné(e) comme jamais 🧘‍♀️ Grandis, fais des conneries La méthode CAP

Des vertus du plaisir (et des courbatures)

chacun fait fait fait ce qui lui plait plait plait

« Si la brigade du kiff elle passe qu’est ce qu’on fait ?

On prend perpète ! »

La vérité si je mens

Quand je donne un cours de yoga, je dis toujours la même chose : l’important ce n’est pas de réussir une posture mais de la prendre.

Cela n’existe pas une posture réussie. Le seul moyen de rater une posture, c’est de ne pas en sentir les bienfaits.

Asana : la posture de yoga est destinée à faire changer, à améliorer quelque chose dans le corps, dans l’esprit et dans le champs énergétique. Il existe autant de manière de prendre une posture que de corps qui peuvent la prendre.

Il n’existe aucune bonne raison de souffrir.

La souffrance physique est un avertissement. Elle vient nous dire que quelque chose va mal et doit être réparé.

Si tu ne prends pas de plaisir à effectuer tes tâches quotidiennes, tu ne pourras pas obtenir le résultat que tu espères.

Pour cela il existe deux étapes :

1 : faire que ce qui me plaît

2 : transformer ce qui ne me plaît pas en quelque chose qui me plaît

On me pose souvent cette question en parlant de sport : Comment peut on éprouver du plaisir à la souffrance ?

Est ce que c’est vraiment un plaisir ? Ou une addiction ?

Il est aisé de supposer que lorsqu’on passe d’obèse à athlète on a juste remplacé une addiction par une autre.

Je ne vais pas répondre à cela. Cela nécessitera beaucoup plus de lignes et fera (peut-être) l’objet d’une autre publication. Je vais me contenter de vous parler sémantique.

Souffrance VS Douleur VS Inconfort.

En (très) gros :

La souffrance est une situation.

La douleur est une information.

L’inconfort est un passage.

Je demande souvent à mes élèves « ça tire ou ça pince ? »

Si ça tire c’est bien, si ça pince on arrête.

L’inconfort ça tire parce que le corps refuse le changement. Parfois même le corps l’accepte mais pas la tête et il arrive régulièrement que mes élèves prononcent des « je ne peux pas » avant même d’avoir essayé ou fassent la grimace avant d’avoir effectué le moindre mouvement.

Je pense que c’est précisément ce qui nous met dans l’inconfort que nous devons faire.

Et je vais aller plus loin, je pense même que ce qui nous met le plus dans l’inconfort est ce qui nous apportera le plus de plaisir.

Alors bien sûr la première fois que j’ai du m’appuyer au mur pour m’asseoir sur mes toilettes je n’en menais pas large, mais j’ai appris à aimer les courbatures, c’est une sensation qui est devenue rassurante.

Parce que les courbatures ne sont pas des douleurs, c’est le corps qui s’adapte

Passer de la contrainte au plaisir, c’est passer de la souffrance à l’inconfort.

Pour cela on UTILISE la douleur en tant qu’information.

Disons que tu as mal à la tête, une personne te propose un anti-douleur, l’autre te met en garde contre les dangers de ce médicament et te propose une séance de shiatsu. Que fais-tu ?

Le court terme ou le long terme ?

Faire disparaître le symptôme ou traiter la cause ?

Tout d’abord si tu gardes en tête que la douleur est une information, alors il faut la traiter, explorer ta douleur et le message qu’elle apporte.

Bien sûr que tu peux prendre un anti-douleur, puisqu’il te faut fonctionner, mais force toi à traiter la cause. Prends ces séances de shiatsu et vois ou ça te mène. Et si tu ne supportes pas le shiatsu, essaies le yoga, la relaxation, la sophrologie, la psychanalyse, la pratique d’un sport … en j’en passe (tant qu’à faire autant avoir une bonne raison d’avoir mal à la tête).

Alors on va procéder par itération : on va tester des choses et voir ce que ça fait.

Au pire ça fait rien du tout (si, peut-êtres des sales courbatures).

Fanny.

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Étiquettes : , , , , , , , , , Last modified: 22 mars 2021