Episode 7 : Comment passer de la contrainte au plaisir ?
Si vis pacem para bellum …
… ou PAS
Il y a ici une contradiction.
Si je dis : Ce n’est pas lorsque tout va bien qu’on perçoit l’intérêt de notre travail, c’est quand ça va mal.
Ici j’induis la nécessité de préparer, de prendre du temps, l’idée que le bénéfice arrivera un peu plus tard.
Après l’effort le réconfort.
Et pourtant je suis persuadée que rien ne remplacera jamais le bénéfice immédiat.
Je ne crois pas t’avoir dit pourquoi j’avais commencé le crossfit.
Cela faisait déjà un moment que je me cherchais un sport qui me plaise, quelque chose de plus intense que le yoga. J’ai essayé à peu près tous les styles de fitness, ainsi j’ai pu me composer une liste assez exhaustive de tout ce que je détestais dans le sport.
Et puis il y a eu des attentats, un sentiment d’insécurité grandissant. L’idée qui s’est installée qu’une bonne condition physique pourrait me sauver la vie.
Bon. L’avantage de la condition physique sur l’esthétique c’est que l’amélioration est presque instantanée.
Au final je n’ai pas eu (encore) à affronter de dragons ou d’attaque de ninjas et je m’en réjouis.
Le résultat ou la perspective d’un malheur ne suffit pas à nous garder motivés. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’il manque un élément clé : la foi.
La certitude qu’on fait ce qu’il faut.
Je n’ai pas dit « l’objectif » ou « le focus », j’ai dit la foi.
L’objectif, contrairement aux croyances commune, ce n’est pas la première chose qu’on fixe. C’est plutôt une étape, qu’on va placer à un moment donné, en fonction des éléments dont on dispose. Il est SMART (Spécifique, Mesurable, Accessible, Réaliste et Temporel).
Le focus, c’est le point là bas, qu’on veut atteindre en réalisant ses objectifs.
La foi, c’est avant, bien avant. C’est ce qui nous permet de choisir le bon focus.
En réalité, je me cherchais un sport en pensant vouloir devenir bonne, mais tout ce que je voulais c’était devenir forte.
Est ce que grâce à cette révélation j’ai croisé le sport que j’aime ou est ce que c’est en changeant mon focus que j’ai appris à aimer ce sport et n’importe quel autre ?
Cette question, tu trouveras la réponse.
(Spoiler alert : les deux mon général)
Passer de la contrainte au plaisir
C’est comme marcher pour aller d’un point A à un point B.
👆 Si je ne sais pas ou je vais, je m’ennuie (Contrainte).
✌️ Si je veux arriver trop vite, je m’agace (Ambition).
🤟 J’apprécie le voyage (Plaisir).
T’aider à passer de la contrainte au plaisir, c’est le fondement de ma méthode et je dispose de pleins d’outils pour ça.
Et tu sais pourquoi j’ai autant d’outils ?
Parce que je prends un plaisir fou à les collecter, les chercher, à créer des méthodologies, des techniques de formation ludiques et accessibles, à fabriquer des cartables numériques et des petits livrets trop rigolos.
Comme je prenais du plaisir à fabriquer des sessions de remise en forme et des cours de yoga, à trouver de nouvelles techniques, de nouveaux mouvements, de nouveaux styles de training.
Oui c’est chronophage de faire 6h de sport par semaine,
Oui c’est chronophage d’animer ses réseaux sociaux,
MAIS
Tu n’as pas besoin d’être en guerre avec toi-même pour faire ce qu’il faut, et pour cela il n’y a qu’une seule question à se poser : qui es-tu ?