Gnothi seauton
Connais-toi toi même (et tu connaîtras l’univers et les Dieux)
Tu l’auras compris, toute l’histoire de ma vie a été de connecter les points.
J’ai travaillé pendant des années sur la transformation numérique, avant de vivre ma transformation physique et de réaliser que les deux n’étaient pas fondamentalement différentes.
Lors de mon combat contre les kilos je travaillais l’acceptation.
S’accepter tel que l’on est a été un sujet très compliqué pour moi. Comment accepter quelque chose qui nous gêne et nous handicape ? Et même si j’y arrivais, comment accepter que d’autres aient le droit de faire ce qu’ils veulent de leur corps et pas moi ?
Je réalise aujourd’hui que je ne pouvais pas trouver des réponses puisque je me trompais de questions.
J’étais en train de me définir par mon poids.
M’accepter moi, ce n’est pas accepter ce que j’ai fait de mon corps. Ce n’est qu’un état à un moment donné de ma vie. Je ne savais pas que cet état pouvait ne plus être définitif, en tout cas je n’en voyais pas le bout.
On a pas tous la même mauvaise approche du problème
Ma petite soeur
Perdre du poids.
Gagner de l’argent.
Deux finalités sur lesquelles tout le monde s’accorde à dire qu’il faut en passer par des moments difficiles, que c’est le prix à payer.
Et je m’échine à répéter que c’est une erreur, qu’on se pose les mauvaises questions et que ces questions engendrent les mauvais postulats, je m’énerve carrément, parce que ces postulats, à l’échelle de la société, ce sont des générations de jeunes qui pensent qu’ils sont mauvais à l’école et qu’ils n’ont aucune chance dans la vie, ce sont des centaines de personnes qui n’entrent pas dans les cases. Des gens à qui on a dit qu’ils n’avaient pas ce qu’il faut.
Une fois que je me suis bien énervée, devant les yeux hilares de ma soeur, nous en sommes arrivées à la conclusion qu’il y avait autant de solutions qu’il y avait de personnes sur la terre.
Le courage, la discipline, la volonté, ce ne sont pas des qualités qui nous définissent, ce sont des atouts, qu’on décide d’abattre au meilleur moment possible pour gagner le jeu.
La seule question à se poser c’est : qu’est ce qui fait naître ces qualités en moi ?
L’enthousiasme pour un nouveau projet ?
La perspective du résultat ;
Le bonheur d’apprendre des compétences …
…
L’acceptation c’est de savoir ce qui va t’allumer et de faire le plein d’allumettes.
Car c’est précisément au moment ou tu diras « je suis flemmard(e) et je l’accepte » que tu vas te mettre à bouger dans tous les sens.
ça marche aussi avec « psychorigide », « perfectionniste », « indécis », « laxiste » et j’en passe …
A ce propos, dire « j’ai des tendances à la flemme/psychorigidité/laxisme/etjenpasse » serait plus juste, mais cela fera l’objet d’un texte plus long sur l’importance des mots qu’on utilise.
Enfin si je l’écris,. Rien n’est moins sûr. J’ai tendance à m’emballer 😉
Si on se mettait à penser à l’envers ?
Si on arrête de se concentrer sur ce qu’on n’aime pas faire et qu’on commence à se concentrer sur ce qu’on aime.
Qu’est ce que tu aimes ?
Produire ?
Ecrire ?
Parler ?
Rencontrer des gens ?
Apprendre des nouvelles choses ?
Gagner des compétitions ?
Fais le !
On trouvera le moyen de connecter les points…